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Une fête «pour le droit de se réunir» annoncée sur Facebook: la police bruxelloise dément

Un événement intitulé « L’Abîme » a été créé sur Facebook, et rassemble déjà plus de 2.700 intéressés.

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Alors que le Comité de concertation vient, ce mercredi après-midi, de durcir les mesures sanitaires en vigueur, les rumeurs d’une fête au parc du Cinquantenaire se concrétisent sur les réseaux sociaux. Le collectif L’Abîme a en effet créé un événement sur Facebook, où il décrit le « besoin vital » pour les jeunes de se retrouver pour faire la fête.

« Nous ne souhaitons pas remettre en cause la stratégie sanitaire, même si notre opinion diverge des décisions prises par nos gouvernements, mais il est de notre devoir de prendre nos responsabilités et de concrétiser cette grande fête car nous revendiquons notre droit de nous réunir entre citoyens informés et libres », écrit notamment le groupe sur la page de « L’Abîme- La fête pour le droit de se réunir ». Le collectif affirme qu’un set live sera proposé aux participants, et que les acteurs du monde de la nuit seront réunis afin de « recréer un contact humain avec leur public ». On peut également lire que les organisateurs lanceront une pétition « pour réclamer la clémence des autorités bruxelloises concernant les rassemblements de jeunes – peu importe l’heure ».

Cependant, les autorités bruxelloises ont déjà, vers 15h ce mercredi, démenti la tenue d’un tel événement au parc du Cinquantenaire. Sur Twitter, la zone de police Bruxelles-Capitale Ixelles a fait savoir que « L’activité ‘L’Abîme’ annoncée sur les réseaux sociaux et qui aurait lieu dans le parc du Cinquantenaire en date du 2 avril est une fakenews ». « Aucune autorisation n’a été donnée pour un éventuel festival et la police y renforcera sa présence », ont aussi précisé les forces de l’ordre.

Cette « fête pour le droit de se réunir » est en quelque sorte une réponse à l’événement « La Boum », lancée il y a quelques semaines sur Facebook également. Organisée soi-disant le 1er avril, cette fête clandestine était un poisson d’avril, qui avait tout de même intéressé plus de 32.000 personnes sur les réseaux sociaux.

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