Sheila: «Ce que j’ai vécu, je ne le souhaite pas à mon pire ennemi»
Dans un album autobiographique, Sheila se souvient des bons moments mais aussi du drame de sa vie, la mort de son fils, Ludovic.
Pendant des décennies, vous avez enregistré un 45 tours tous les trois mois. Votre nouvel album, « Venue d’ailleurs », vous a demandé quatre ans de travail.
Ça n’a pas été simple, en effet. Mon idée de départ était de réunir, le temps d’un disque, les musiciens et les auteurs qui avaient un jour ou l’autre travaillé avec moi. Beaucoup sont partis, hélas !, et, je l’avoue, ça n’a pas marché avec ceux que j’ai retrouvés, néanmoins avec plaisir. J’ai enregistré des maquettes et, à l’écoute, j’ai trouvé l’ensemble beaucoup trop « branché parisien ». J’ai tout jeté, je me suis séparée de neuf personnes et je suis repartie à zéro. Ça m’a coûté une blinde, mais c’est la vie !
Vous avez consacré des mois à trouver une nouvelle équipe.
