Le prix à payer
L’édito de Benoît Franchimont.
Surprise, la Belgique se réveille groggy après ces inondations historiques et meurtrières. Jamais la nature déchaînée n’avait fait autant de morts chez nous. On en compte plus que lors de la grande inondation de 1953, qui avait ravagé la côte belge, Ostende en particulier. Après le temps du recueillement et du deuil, il faudra réfléchir à comment mieux se protéger à l’avenir. Une surprise, vraiment ? Les climatologues nous préviennent depuis trente ans : ces crues terribles deviendront plus fréquentes, conséquence directe du réchauffement climatique, qui accroît les phénomènes météorologiques extrêmes (sécheresses et inondations, curieux paradoxe malheureusement bien réel). Si l’on ne peut pas lutter contre la pluie qui tombe davantage (on ne pourra, au mieux, que limiter le réchauffement qui est à l’œuvre), on devra s’adapter.