Accueil Actu Soirmag

Procès des attentats de Paris: un système astucieux mis en place pour préserver les victimes

Le procès est monumental avec plus de 500 parties civiles présentes aujourd’hui. Un système a été créé pour éviter aux victimes d’être confrontées aux journalistes si elles ne le souhaitent pas.

Temps de lecture: 2 min

Aujourd’hui s’ouvre un procès « historique » France. Salah Abdeslam, seul survivant du commando terroriste qui a perpétré les attaques contre le Stade de France et les terrasses en plein cœur de Paris, voit son procès démarrer cet après-midi.

Le procès sera filmé pour l’Histoire et durera neuf mois ce qui en fait aussi l’un des plus longs procès en France. Le dossier fait quelque 542 tomes et compte près de 1.800 parties civiles. Le procès sera très éprouvant pour les victimes et leur entourage, qui devront se confronter de nouveau aux horreurs qui ont fait 130 victimes et plus de 300 blessés.

Pour justement préserver les victimes, le palais de Justice a mis en place un système ingénieux qui permet de distinguer les parties civiles qui sont disposées ou non à répondre aux questions des journalistes.

En effet, à l’entrée du palais, il est possible pour les victimes de prendre un cordon de cou vert ou rouge. Les cordons verts avertiront les journalistes que la personne est d’accord pour faire part de son témoignage. Les cordons rouges, à l’inverse, indiqueront que la personne n’est pas disposée à répondre aux questions des journalistes. Ce système permet de réduire le traumatisme que représenter un tel moment. Aurélie Sarrot, journaliste sur les lieux, rapporte que plusieurs personnes ont pris les deux couleurs, au cas où elles changeraient d’avis au cours du procès.

Lors de ce procès, des salles ont été ouvertes pour permettre au nombre important de personnes engagées dans le dossier, d’assister au procès.

Notre sélection vidéo

Sur le même sujet

Aussi en Société

Voir plus d'articles

À la Une