Migraine, le casse-tête
Un nouveau traitement, à base d’anticorps monoclonaux anti-CGRP, est arrivé sur le marché. La mutuelle le rembourse à ceux qui ont déjà tout essayé avant.


Personne ne peut mieux expliquer la migraine que celui qui en souffre. Pour Renaud, 31 ans, le calvaire semble avoir pris fin grâce au dernier traitement mis sur le marché. Mais bon nombre de migraineux cherchent encore la meilleure solution pour se débarrasser de cette pathologie qui pourrit l’existence de 12 % des Belges. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère en effet la migraine comme l’une des maladies les plus invalidantes au monde pour les moins de 50 ans. En période de crise, vaincu par le mal de tête, le migraineux est en effet complètement « hors service ». Des critères internationaux définissent la migraine. Il faut tout d’abord distinguer les migraines avec ou sans « aura ». On désigne par « aura » un ensemble de troubles visuels (comme une vision floue, des taches noires ou lumineuses dans le champ visuel), sensitifs (des picotements dans un bras ou dans le visage) ou encore de la parole, comme par exemple de l’aphasie (impossibilité de parler), qui sont complètement réversibles.