Jeûner, oui, mais pas à tout prix
Se priver de nourriture pour se sentir mieux : une pratique qui a le vent en poupe mais à ne pas confondre avec une grève de la faim.
Cet été, en France, les journaux ont évoqué le drame qui a touché une quadragénaire inscrite à un stage de jeûne dans l’Indre-et-Loire, dont le corps sans vie a été retrouvé après… 24 jours sans s’être alimentée. De telles dérives arrivent, elles sont rares heureusement, mais ont le mérite d’ouvrir le débat sur une pratique qui ne peut montrer ses bienfaits qu’à condition d’être surveillée de près. Dans son supplément, « Le Parisien » rappelle que le Dr Otto Buchinger – physicien et médecin dans la marine du XIXe siècle, qui fut le pionnier de cette pratique – préconisait déjà une activité physique légère associée à une diète composée de jus et de bouillons de légumes. Si les associations et les stages de jeûne foisonnent (mais il y a… à boire et à manger dans le secteur), bon nombre de personnes s’adonnent aussi à cette pratique de leur propre initiative.