Gérald Darmanin regrette d’avoir offensé Apolline de Malherbe mais nie la misogynie

Mardi 8 février, Gérard Darmanin était l’invité d’Apolline de Malherbe sur la chaîne d’infos française, BFM TV. Depuis lors, le ministre de l’intérieur français est vivement critiqué pour les propos sexistes qu’il a tenus.

Tout a débuté avec une question de la journaliste, qui demandait à Gérald Darmanin si l’exécutif ne s’était pas « réveillé un peu tard », avec l’annonce par Emmanuel Macron d’une loi sur la sécurité intérieure dans les derniers mois du quinquennat, alors que les chiffres de 2021 montrent une hausse des atteintes aux personnes. Le ministre avait alors épinglé une « présentation très rapide et un peu populiste » de la journaliste qui s’en est défendue.

« Non mais ne vous vexez pas, calmez-vous, Madame, ça va bien se passer », avait-il enchaîné alors que la journaliste protestait en considérant que ce n’était « pas une réponse » mais « presque une offense ». Les propos de Gérald Darmanin ont provoqué de vives critiques tant de la part du monde politique, très agité par les campagnes présidentielles, que par les internautes.

Le ministre de l’intérieur s’est défendu jeudi 10 février sur LCI de toute misogynie. Des regrets, mais pas des excuses… « Si j’ai offensé quelqu’un, je le regrette bien volontiers », a déclaré Darmanin, interviewé par Ruth Elkrief au sujet de l’échange qu’il avait eu avec Apolline de Malherbe. Gérard Darmanin s’est défendu de la misogynie et du sexisme dont il est accusé après le passage tendu du mardi 8 février : « J’ai répondu sur le même ton. »

Il a argumenté en donnant les explications suivantes : « « Ça va bien se passer », c’est une expression populaire. Je l’utilise à l’Assemblée nationale. C’était une interview tendue qui empêchait de parler du fond », ajoutant avoir appelé Apolline de Malherbe. « On a échangé, on doit se voir la semaine prochaine ».