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«Surréalistes»: Arlette Chabot se souvient des demandes des candidats lors des débats

Nathalie Saint-Cricq et Arlette Chabot étaient les invités de « On refait la télé », à cette occasion, les deux journalistes se sont souvenues de débats de campagne qu’elles ont animé.

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Comme il est de coutume en France en période des élections présidentielles, un débat entre les deux candidats restant à lieu à l’entre-deux tours. Sur RTL, Nathalie Saint-Cricq et Arlette Chabot étaient les invitées de « On refait la télé ». À cette occasion, les deux journalistes se sont souvenues de leur expérience, lorsqu’elles animaient les débats.

Nicolas Sakozy et Ségolène Royal

Télé-Loisirs, qui partage en exclusivité cet échange entre les deux journalistes rapporte leurs propos. Arlette Chabot a notamment co-animé avec Patrick Poivre d’Arvor, le débat entre Nicolas Sakozy et Ségolène Royal en 2007. Elle rapporte, que les deux candidats avaient eu des exigences sur la température du studio. Nathalie Saint-Cricq rebondie et précise : « Dans celui que j’ai vécu en 2007, il y avait même la température du studio. Et il y avait débat entre les deux côtés. Il y a en avait un qui voulait du froid et une qui voulait du chaud. Ségolène Royal voulait que Nicolas Sarkozy transpire pour qu’il ait l’air énervé. Elle avait bien compris que s’il était en sueur, ça faisait le type qui s’énerve… 19 degrés au final ».

Arlette Chabot reprend : « La hauteur du siège, ça on comprend, pour être à égalité. Mais, à un moment, quand vous avez quelqu’un qui fait le tour du studio avec un thermomètre pour regarder s’il y a un côté qui est plus chaud que l’autre… et que ça prend un quart d’heure, et qu’on dit : « Ouh la la, ça, ça ne va pas être possible, comment on fait ? », voilà. Alors on n’en est pas encore à mettre un ventilateur en dessous de la chaise d’un candidat, mais au bout d’un moment vous vous dites : « C’est surréaliste ce truc ». Mais c’est très important ».

Marine Le Pen et Emmanuel Macron

Nathalie Saint-Cricq, qui a co-animé avec Christophe Jakubyszyn le débat entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, se souvient que les candidats étaient arrivés en dernière minute. « Dans mon cas, les candidats sont arrivés vraiment au dernier moment, c’est-à-dire une ou deux minutes avant l’antenne. Ils se sont dit bonjour… Moi j’ai tenté de blaguer, ça a été un échec total ! Et ils se sont regardés, ils se sont calculés. Et on a senti, quand même, qu’il allait y avoir du sport. Le regard n’était pas détendu du tout. D’ailleurs, il y avait un conseiller qui m’avait dit : « Tu vas voir, ça va être une boucherie ». Moi, j’avais les mains qui transpiraient tellement que j’ai passé la soirée avec un Kleenex dans la main. Et effectivement, la boucherie a eu lieu » assure la journaliste.

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