Le cauchemar de Madame Tapie
Depuis la mort de Bernard, les créanciers sont à la manœuvre. Sa veuve, solidairement condamnée, a tout perdu. On vend ses meubles en juillet à Paris.
Il y aura des curieux, mais aussi des collectionneurs avertis, voire même, dit-on, des acheteurs de grands musées. Le mercredi 6 juillet, à 14h30, à l’Atelier Richelieu à Paris, la maison Artus Enchères mettra en vente une série d’objets élégamment réunis sous le nom de « Collection Bernard Tapie, une passion française ». Devant le commissaire-priseur, on verra défiler 13 tableaux, 128 meubles, 25 luminaires et 14 tapis, estimés prudemment entre 4 et 5 millions d’euros au total. Tous ces biens décoraient l’hôtel de Cavoye, sis au 52 de la rue des Saints-Pères, dans le 7e arrondissement de la capitale française. C’était l’hôtel particulier de l’homme d’affaires et politicien français Bernard Tapie. Il l’avait acheté en 1986 au grand couturier Hubert de Givenchy, affichant alors son insolente réussite. Et c’est là que Tapie est décédé le 3 octobre 2021.