Baisers et bijoux: les moments marquants de la cérémonie de clôture du Festival de Cannes

Hier soir sur la croisette, le Festival de Cannes touchait à sa fin. Après les projections qui ont duré une dizaine de jours, les festivaliers ont pu assister à la remise des prix. Le suspense était à son comble. Lors de la cérémonie, plusieurs événements ont été inattendus, dont un baiser et un remerciement aux ânes.

Pour cette édition Virginie Efira a mené la cérémonie avec humour. Elle a d’ailleurs invité à « rendre les bijoux et les faux cils », et d’ajouter : « Dès demain, les gens âgés à Cannes auront vraiment l’air de gens âgés ».

« Four more years »

Vindent Lindon a été président du jury durant la dizaine de jour du festival. Une position qu’il a visiblement appréciée. Lors de son discours inaugural, l’acteur s’est lancé dans une métaphore politique. Il a déclaré qu’être « président, une seule fois, pendant dix jours », c’est trop court. Il a demandé avec humour et à « l’unanimité du jury », à être reconduit pour quatre ans en scandant « Four more years ! ».

Le baiser de Carole Bouquet

Carole Bouquet allait remettre le prix du 75e anniversaire aux Frères Dardenne. Les réalisateurs proposaient cette année le film « Tori et Lokitta ». L’actrice a alors fait une demande plutôt surprenante en appelant sur scène Vincent Lindon, président du jury de cette édition. « Je me sens un peu seule là. Vincent, tu ne veux pas venir m’embrasser ? », lance Carole Bouquet. Avec un peu d’hésitation, Vincent Lindon se lève et va la rejoindre pour l’embrasser. « C’est ça le cinéma » a ensuite ajouté Carole Bouquet avant de finalement reprendre son discours. Quelques instants après, ce fut au tour de Vincent Lindon d’annoncer le lauréat du prix du 75e anniversaire. L’acteur a alors admis : « C’est un président en nage qui va donc annonce le prix ».

Boulanger en grève

À leur remise de prix, les Frères Dardenne ont tenu à dédier leur film, tourné en 2020, à un boulanger et son apprenti : « Quand on préparait notre film en janvier 2020, il y a un boulanger de Besançon qui a fait une grève de la faim pendant 12 jours pour qu’on n’expulse pas de France son apprenti qui était africain de Guinée et ça, c’était formidable et notre film nous le dédions à ce Monsieur, à Monsieur (Stéphane) Ravacley de Besançon ».

Un autre baiser fougueux

Ce n’est pas le seul baiser qu’il y a eu pendant la soirée. Avant cela, Charlotte Vandermeersch et Felix Van Groeningen, les réalisateurs qui venaient d’être récompensés pour leur film « Le Otto Montagne », s’étaient également embrassés fougueusement en recevant le prix.

« Merci aux ânes »

Jerzy Skolimowski a reçu hier le prix du jury pour son film « EO (Hi-Han) ». Le film raconte l’histoire d’un âne qui erre entre la folie des hommes. Le réalisateur a fait le pari de faire de l’animal le personnage principal. En anglais, le réalisateur polonais a déclaré : « Je veux remercier mes ânes ». Il entendait par là les six animaux qui se sont relayés devant la caméra pendant le tournage.