Maria Del Rio victime de harcèlement: «J’étais malade de trouille»
Dans le « Good Morning », Maria Del Rio a confié avoir été victime de harcèlement dans son enfance. Si cela s’est passé il y a longtemps, elle n’a jamais oublié.
Alors que des témoignages d’enfants harcelés et de parents étaient diffusés dans le « Good Morning » de Radio Contact cette semaine, Maria Del Rio a pensé qu’il était temps pour elle de confier qu’elle aussi avait été harcelée dans son enfance. Auprès de SudInfo, elle est revenue sur ce témoignage qu’elle n’avait pas prévu de faire initialement.
« Je n’avais pas envie d’en parler puis je me suis dit, en entendant tous ces témoignages de parents, d’enfants, de profs, que c’était important de parler du harcèlement à l’école. Que si mon expérience peut aider certains enfants à se (re)construire, alors je devais en parler », a expliqué l’animatrice à nos confrères.
Entre ses 7 et ses 11 ans, Maria Del Rio, qui était « une petite fille maladivement timide », a subi du harcèlement de la part de deux autres élèves. « Ça se passait dans la cour, mais aussi quand je devais aller au tableau en classe, je les entendais se moquer, elles faisaient en sorte de me faire pleurer. Elles me pointaient du doigt, me disaient ‘Regarde comme t’es habillée, comment tu oses sortir comme ça ? Moi, je n’aimerais pas avoir ta tête !’ », a raconté la comparse d’Olivier, Gary et Valentino.
« Cela m’a rendu fragile »
Un harcèlement qui la rendait malade : « J’étais malade de trouille. J’ai somatisé terriblement, j’avais des crampes au ventre, mal de tête, je me rongeais les ongles jusqu’au sang, tout ça n’est pas anodin ». Heureusement, elle en a parlé à sa maman, qui a alerté les professeurs de Maria et a été trouver les deux harceleuses. « D’année en année, j’ai été mieux. Mais j’en voudrai toujours à ces deux filles même si je n’avais aucune envie de vengeance, j’ai juste appris à ne pas les calculer ».
Aujourd’hui encore, l’animatrice voit ressurgir ce passé de temps à autre, notamment lorsqu’elle reçoit des messages haineux : « C’est quelque chose d’ineffaçable, qui m’a rendue à jamais fragile. Face aux haters sur mes réseaux sociaux, cette partie de mon enfance se réveille ». Elle s’implique dans la lutte contre le harcèlement et espère pouvoir aider les enfants qui en sont victimes à s’exprimer et sortir de ce fléau.
