Essai de la Royal Enfield Hunter 350
Après la Meteor 350 et la Classic 350, voici la Hunter 350, la troisième pointe du trident 350 cc de Royal Enfield. Une nouvelle moto toujours accessible mécaniquement et financièrement, mais sans doute moins clivante.
La Hunter se voit propulsée par le monocylindre 349 cm3 de la plateforme J, refroidi par air et huile. Celui-là même qui anime déjà la Meteor et la Classic. Produisant 20,2 ch à 6.100 tr/min et 27 Nm à 4.000 tr/min, ce bloc volontaire et réactif n’est toutefois pas un foudre de guerre. Sur la Classic, il « matche » parfaitement à l’esprit cruising de la moto. Sur la Hunter, on aurait aimé un peu plus de punch et de caractère. Cependant, pour un usage urbain où les zones 30 km/h poussent comme des pissenlits, il se révèle idéal. Essayez un peu de tenir cette cadence sur un gros trail ou même un roadster de moyenne cylindrée ? Impossible ! Vous devez pincer le levier de frein en permanence ! Parfois, rien que le ralenti de certains gros cubes vous met déjà à la limite de la légalité ! Pas de cela sur la Hunter. On roule relax, détendu et jamais comme un hooligan.