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«Demandes déraisonnables»: Eva Green en plein imbroglio judiciaire à cause d'un film annulé

Son avocat estime que la société de production essaie de la faire passer pour une « diva » qu’elle n’est pas.

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L’actrice française Eva Green se retrouve au cœur d’une bataille judiciaire au Royaume-Uni pour réclamer son cachet malgré l’annulation d’un film. La star de « Casino Royale » en 2006, devait jouer dans un film de science-fiction « A Patriot » avant que la production ne soit finalement arrêtée en octobre 2019.

Elle poursuit donc la société de production, White Lantern Films, affirmant qu’elle a droit à son cachet d’un million de dollars (918.000 euros) pour le film, malgré son annulation. Mais la société de production britannique a décidé de contre-attaquer en lançant ses propres poursuites contre l’actrice, estimant qu’elle avait fait des « demandes déraisonnables » et nui à la production du film.

Le procès qui s’est ouvert jeudi doit durer huit jours. L’avocat de l’actrice, Edmund Cullen, a affirmé devant les juges que Mme Green « s’est pliée en quatre » pour que le projet se réalise car il traitait d’une « question qui la préoccupe beaucoup, à savoir la catastrophe climatique ».

Mais les avocats de White Lantern Films estiment que la fille de Marlène Jobert a exprimé « un manque de confiance et un mécontentement » à l’égard de membres de l’équipe de production. Elle était « de plus en plus réticente à s’impliquer », en violation du contrat.

Des messages WhatsApp

Ils justifient leurs accusations en s’appuyant sur des messages WhatsApp dans lesquels Eva Green aurait qualifié un membre de l’équipe de production de « diabolique », de « sociopathe sournois », de « menteur et de fou ». Elle aurait également traité le directeur de production, Terry Bird, de « crétin » et de « trou du cul fini ».

« Cette affaire est conçue pour dépeindre ma cliente comme une diva afin de faire les gros titres et de nuire à sa réputation », a estimé M. Cullen, qualifiant de « extraordinaires » les accusations contre sa cliente.

« Elle a accepté à plusieurs reprises de repousser le début des prises de vue. Elle a accepté que la production soit déplacée d’Irlande au Royaume-Uni. Elle a proposé à plusieurs reprises d’utiliser une partie de ses honoraires pour financer les coûts de production », a-t-il énuméré dans ses observations écrites.

Pour lui, White Lantern Films veut « noircir le nom d’une actrice qui n’a pas violé de contrat ni manqué un jour de tournage au cours d’une carrière de 20 ans ».

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