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Bernard Arnault répond à ceux qui critiquent les milliardaires: «Les gens ne connaissent pas bien l’économie»

Bernard Arnault, PDG de LVMH et première fortune mondiale avec sa famille, a répondu jeudi à ses détracteurs.

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Le milliardaire de 73 ans, qui, avec sa famille, est devenu la première fortune mondiale devant Elon Musk, patron de Tesla, SpaceX et Twitter, selon le classement de Forbes, est régulièrement la cible de critiques de politiques ou associations. Il a décidé de répondre à ces critiques. Pour lui, c’est un manque de connaissance qui est à l’origine du problème.

« Je constate avec un peu de surprise – encore qu’en France, il ne faut jamais être surpris – que les gens ne connaissent pas bien l’économie, donc on se fait critiquer par des gens qui ne connaissent pas bien le sujet dont ils parlent », a-t-il dit lors de la présentation des résultats annuels du groupe, qui a une nouvelle fois battu des records en atteignant 79 milliards d’euros de ventes et 14 milliards de bénéfices nets.

À l’occasion du Forum de Davos mi-janvier, Oxfam avait notamment milité pour « abolir » les milliardaires, symboles selon l’ONG des inégalités économiques. « Ce groupe magnifique qui a des résultats spectaculaires est aussi un groupe qui a une empreinte économique et sociale pour la France », a dit Bernard Arnault.

En 2022, « en France, nous avons recruté plus 15.000 personnes, ce qui fait du groupe le premier recruteur de l’Hexagone », a souligné le PDG du numéro un mondial du luxe qui mondialement a embauché 40.000 personnes en 2022.

« Un emploi créé chez LVMH en génère quatre chez nos fournisseurs, ce qui fait que nous entraînons 160.000 personnes qui travaillent indirectement pour LVMH », a-t-il ajouté.

Un groupe qui paie ses impôts

Bernard Arnault a également énuméré les 5 milliards d’euros d’investissement engagés pour rénover des ateliers ou en créer en France, soulignant que « plus de 500 boutiques et 100 sites de productions artisanales étaient implantés dans les territoires français ».

« Le groupe paie 5 milliards d’impôts sur les sociétés par an dans le monde, dont près de la moitié en France alors que près de 90 % de nos productions sont vendues à l’étranger », a-t-il ajouté.

Pour la France, « l’empreinte fiscale totale, c’est-à-dire le cumul impôt sur les sociétés, la TVA et les charges sociales de LVMH, est de plus de 4,5 milliards d’euros par an », a-t-il dit. LVMH a dépassé en janvier le seuil des 400 milliards d’euros de capitalisation boursière, une première pour une entreprise européenne.

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