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Récupérer les chefs-d’œuvre pillés par les Allemands

Dans « Le trésor de guerre des nazis », le journaliste Geert Sels livre une enquête passionnante sur le pillage systématique des œuvres d’art en Belgique pendant la guerre.

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Journaliste Temps de lecture: 6 min

En cette fin des années 30, Moritz Lindemann exerce en qualité de restaurateur d’art ancien à Vienne. Il n’a pas son pareil pour reconnaître les tableaux retouchés parmi les œuvres des maîtres. Ce qui lui a valu son surnom d’« homme aux yeux rayons X ». Dans les années 1920, tant les grands musées autrichiens qu’allemands, belges, néerlandais ou français font appel à son expertise. Mais après l’Anschluss de 1938 (l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne), en tant que Juif, il ne se sent plus en sécurité à Vienne. Il obtient un visa de trois mois pour la Belgique en échange de tableaux qui pourraient intéresser notre pays. Ainsi, le Musée des Beaux-Arts d’Anvers peut acquérir auprès de lui et « à des conditions très favorables auprès d’Autrichiens en fuite », notera le conservateur, deux peintures remarquables de l’École hollandaise, que le musée possède toujours aujourd’hui.

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