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Le prince Harry en conflit avec son prête-plume lors de la rédaction de son autobiographie

Écrire « Le Suppléant » n’a pas été de tout repos.

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Le magazin américain « The New Yorker » a publié un article au sujet du prince Harry et de sa relation conflictuelle avec son prête-plume, J. R. Moehringer, lors de la rédaction de son autobiographique, « Le Suppléant » (« Spare »).

Si le best-seller s’est vendu à plus de 3,5 millions d’exemplaires en moins de trois mois à travers le monde, son écriture n’a pas été de tout repos. Plus exactement, un conflit a failli arrêter la collaboration entre le « ghostwriter » et le duc de Sussex.

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D’après nos confrères français de « 20 minutes », le litige serait né d’un désaccord concernant un passage du livre en particulier : l’entraînement militaire du prince. Lors d’une fausse prise d’otage, ses supérieurs ont cherché la faille pour le faire craquer, l’objectif étant de tester sa capacité à garder son sang-froid. L’équipe d’entraînement a alors évoqué l’une des périodes les plus tragiques de l’existence du prince : le décès de sa mère, la princesse Diana, disparue en 1997. Le duc de Sussex a su contenir son émotion et garder la tête froide, raison pour laquelle il tenait à ce que ce passage du livre s’achève sur une note victorieuse.

Mais pour J. R. Moehringer, cette expérience n’a rien de « triomphant ». Au contraire, elle montre combien la disparition tragique de Diana revient en permanence dans les discussions avec le prince Harry. « Pendant des mois, j’ai rayé ses corrections, et pendant des mois, Harry a essayé de me convaincre de les remettre », explique le prête-plume.

Les deux collaborateurs sont arrivés au point de s’entretenir par visioconférence pendant des heures, tard le soir. Il était question de « rupture décisive », lorsque finalement, Moehringer et son client sont parvenus à un terrain d’entente.

« Finalement, il a soufflé un bon coup et m’a calmement expliqué que, toute sa vie, les gens l’avaient rabaissé intellectuellement. Alors cet éclair de lucidité qu’il avait eu après avoir été frappé et privé de sommeil et de nourriture devait prouver qu’il avait eu la tête sur les épaules à ce moment précis », raconte J. R. Moehringer. Le prête-plume a néanmoins maintenu qu’il refusait de donner une « happy end » à cet épisode douloureux.

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