L’exode de Léon évoqué par son fils André
Les terribles journées d’exode de mai 40. Des gens de tout âge, de toutes les conditions sociales, religieuses, politiques, vécurent une aventure « sortant de l’ordinaire ». Voici leur(s) histoire(s).

Voici l’histoire de Léon Hubert, évoquée par son fils André.
Mai 1940
Nous habitions Les Tailles. J’étais dans ma quatorzième année. Très tôt le matin, les adultes savaient que notre pays était envahi (canonnades, ballets d’avions, passage de réfugiés dont beaucoup venaient du grand-duché de Luxembourg proche). Mon père Léon Hubert, garde forestier, était âgé de 39 ans. Comme beaucoup d’hommes de son âge, il était toujours mobilisable. En cas de conflit, ces gens devaient se rendre dans des dépôts pour être équipés, armés, et combattre.