Le sens caché de vos chansons préférées: Police, «à bout de souffle»
En 1982, Sting et ses potes sortent «Every Breath You Take», une chanson qui n’est pas annonciatrice de lendemains qui chantent.


Les paroles de ce tube planétaire, qui date de 1982, ont tout d’une belle histoire d’amour et, pourtant, rien n’est moins le cas : « Je rêve la nuit venue, je regarde autour de moi, mais c’est toi que je ne peux pas remplacer. J’ai si froid et j’attends ton étreinte. » On serait à deux doigts de penser qu’il s’agit d’une mélopée hypnotique racontant comment un homme voit son cœur brisé par les affres de celui qui a perdu les faveurs de sa belle et qui croit ne jamais devoir s’en remettre. Il y a quelques années, Sting a révélé que rien n’était moins vrai. Le leader de Police a confessé qu’il s’agissait d’un titre qui raconte l’histoire d’un stalker. Un homme jaloux et obsédé par le contrôle de la femme qu’il aime et qui cherche à tout prix à la garder sous sa coupe. Lorsqu’on lui prête une oreille attentive, les mots prennent tout leur sens : « Chaque mouvement que tu fais, chaque décision que tu prends, je te regarderai, je te regarderai. » Encore une belle chanson populaire avec des paroles hautement toxiques.