Accueil Actu Télé

Thierry Ardisson s’agace face aux questions de Philippe Vandel: «Franchement, c’est désagréable»

L’animateur de 74 ans était invité dans la matinale de Franceinfo. L’homme en noir a perdu patience.

Vidéo - Temps de lecture: 2 min

Thierry Ardisson était l’invité de Philippe Vandel sur Franceinfo. L’animateur de 74 ans fait la promotion de sa nouvelle chaîne, Ardivision, qui ressort ses nombreuses interviews et fait le bilan de sa longue carrière d’intervieweur. L’homme en noir s’est fait connaître pour ses nombreux échanges et surtout ses questions sans détours. Thierry Ardisson en a fait sa marque de fabrique et le revendique dans un long entretien accordé au Soir Mag, à retrouver dès aujourd’hui en kiosque.

Pourtant, face à Philippe Vandel, il s’est emporté que le journaliste est revenu sur quelques moments précis de sa carrière. Philippe Vandel commence à lui demander si sur sa chaîne, construite avec des images de l’INA, Thierry Ardisson allait faire le choix de tout montrer, même les séquences difficiles à assumer. « Non, si on le voit sur Ardivision, c’est que je l’assume », assure l’animateur.

Philippe Vandel lui rappelle plusieurs événements. Il souligne la fois, le 16 mars 2002, où Thierry Ardisson a invité le complotiste Thierry Meyssan à parler de sa thèse sur les attentats du 11 septembre 2001, ou encore le 13 février 2007, quand l’émission avait bipé le nom d’un homme politique ayant tenté de violer Tristane Banon, qui témoignait ce jour-là sur le plateau.

À lire aussi : Thierry Ardisson : « Ce n’est pas avec l’empathie que j’aurais fait carrière »

Thierry Ardisson perd patience : « Vous m’invitez pour parler d’Ardivision et de ma nomination aux Emmy Awards à New York et on a passé douze minutes à parler des trois conneries que j’ai faites dans ma carrière, franchement, c’est désagréable. Si votre boulot est de prendre les trois conneries que j’ai pu faire en 40 ans de carrière, continuez. Mais c’est nul et non avenu. Que voulez-vous dire ? Que je suis un macho horrible ».

Après ce coup de sang, le journaliste a alors calmé le jeu en assurant que cette démarche d’assumer ces erreurs était « extraordinaire » et que « la plupart des gens auraient mis ça sous le tapis ». Thierry Ardisson conclut : « Je suis un mec courageux et c’est pour ça que j’ai réussi ».

Retrouvez plus d’actualités sur www.soirmag.be et sur Facebook.

Sur le même sujet

Aussi en Télé

Voir plus d'articles

À la Une