Comparé à Éric Zemmour, Nagui tacle Pascal Praud: «Des insultes, j’en ai bien qui me viennent en vous lisant»

Le 26 octobre dernier, Nagui était l’invité de « Quotidien » pour faire la promotion de l’émission spéciale de « Taratata » qui célébrait ses 30 ans le 3 novembre dernier. Dans cette interview, l’animateur est notamment revenu sur son enfance, son départ de l’Égypte, l’éducation donnée par ses parents ou encore son amour pour la France. Il s’est aussi confié sur les insultes racistes auxquelles il a fait face pendant sa jeunesse.

Yann Barthès l’a également interrogé sur une rumeur qui circule, demandant si la question « Est-ce que cela vous dérange qu’un Arabe présente une émission à 19 heures sur notre chaîne ? » a bien été posée lors d’une enquête de France Télévisions. L’animateur a confirmé l’information, précisant que c’était vexant et blessant de réduire une personne uniquement à sa religion, ses origines, son prénom ou son sexe.

Le 5 novembre dernier, dans Le Journal du Dimanche, Pascal Praud a signé un édito titré « Nagui parle comme Zemmour ». Dans son texte, il affirme que Nagui défend le modèle de l’assimilation. Il prend ensuite plusieurs personnalités en exemple : Dalida, Romain Gary, Lino Ventura. Il écrit : « Le père de Nagui faisait sienne cette maxime que les modernes ont qualifiée d’extrême droite : ‘À Rome, fais comme les Romains’.  »

Sur Instagram, Nagui n’a pas caché son mécontentement. Dans un post, il écrit une réponse franche, déclarant : «  Respecter un pays qui vous accueille n’appartient pas à un bord politique, encore moins au vôtre. Aimer la langue française, la littérature française et la culture française n’appartient à aucun bord politique.  » L’animateur de France Télévisions ajoute : « Mon père n’a pas cherché à changer mon prénom ni ma fierté d’être né en Égypte. Mes parents étaient professeurs et défendaient les valeurs de l’école, c’est-à-dire la fraternité, l’acceptation de la différence et de ne jamais répandre des propos racistes, qui divisent et qui attisent la haine. »

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Et de conclure : « Pour certaines personnes que vous vénérez aveuglément, mon prénom est une insulte à la France, et des insultes, j’en ai bien qui me viennent en vous lisant. […] Mais mon père m’a appris une chose essentielle qui vous dépasse : le respect. »

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