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L’actrice Isild Le Besco dénonce les comportements de Jacques Doillon et Benoît Jacquot: «Il y a eu aussi des violences physiques»

L’actrice Isild Le Besco s’est confiée au Parisien et envisage également de porter plainte.

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Isild Le Besco a décidé de prendre la parole après les accusations formulées par Judith Godrèche à l’encontre de Jacques Doillon et Benoît Jacquot. Dans une interview pour le Parisien, Isild Le Besco assure avoir été victime du comportement des deux réalisateurs alors qu’elle était mineure.

Elle resitue « l’emprise destructrice » vécue au cours des années 2000 alors qu’elle n’avait que 16 ans. L’actrice a travaillé avec Benoît Jacquot lors du tournage du film « Sade » avec Daniel Auteuil. Au Parisien, elle déclare à propos de Benoît Jacquot : «  En apparence, c’était une relation nourrissant de beaux films et, pour moi, la découverte d’un monde. Mais à l’intérieur, c’était aussi une emprise destructrice, une perte de soi. Des violences psychologiques, surtout. Benoît Jacquot pensait savoir mieux que moi qui j’étais et ce que je pensais. Par exemple, il me disait perpétuellement que j’étais grosse ».

Isild Le Besco continue en parlant également de violence physique : « Il y a eu aussi des violences physiques, parfois, sous le coup de la colère. Contrairement à Judith (Godrèche), je n’ai pas vécu avec lui et cela m’a peut-être un peu protégée. Ce qui est très grave, c’est que, comme j’ai vécu cette relation à 16 ans, cela a été constitutif de ma personnalité (…) Une grande partie de ma vie a été gâchée ».

À lire aussi : L’actrice Judith Godrèche dénonce l’« emprise » du réalisateur Benoît Jacquot lorsqu’elle était adolescente

L’actrice dénonce aussi le comportement de Jacques Doillon. Alors qu’elle avait 17 ans, elle se souvient de la préparation d’un rôle : « Il m’a demandé de préparer un rôle. Pendant des semaines, j’ai travaillé en improvisant et en codirigeant le script et à partir du jour où j’ai refusé ses avances, il m’a virée du film. Il m’a pillée littéralement, et pas seulement mon travail ». Après ces témoignages, Isild Le Besco confie qu’elle « envisage » de porter plainte à son tour comme a pu le faire Judith Godrèche.

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