«Qu’on le laisse crever en paix»: Anouchka Delon veut respecter les volontés de son père (vidéo)
La fille d’Alain Delon assure avoir toujours cherché à respecter les désirs de son père concernant sa santé.
Ce mercredi, Anouchka Delon était l’invité de Léa Salamé sur France Inter. Avec cette longue interview, la fille d’Alain Delon s’est défendue face aux déclarations de son frère Anthony Delon.
L’actrice de 33 ans a déclaré : « Ça m’horrifie de voir qu’on me fait passer pour une personne que je ne suis pas. » Elle assure avoir toujours eu comme « ambition » de « faire soigner » son père. Ce dernier est atteint de « maladies importantes », précise-t-elle, sans en indiquer la nature. Elle ajoute : « J’ai respecté sa volonté quand il voulait venir en Suisse, et qu’il venait tous les deux mois pour se faire soigner, et à partir du moment où il a décidé de ne plus se soigner je me suis reculée (…) Cela fait quinze ans qu’il est soigné en Suisse, après son AVC et son hématome sous-dural. »
Son frère Anthony Delon affirme pourtant le contraire. Anouchka Delon se défend : « C’est le fruit de son imagination et de ses fantasmes. (…) Il est lui-même venu voir son père plusieurs fois à la clinique en Suisse, il a lui-même parlé au médecin oncologue et au généraliste qui le suivaient. » Concernant l’accusation selon laquelle elle n’aurait pas tout dit à son frère concernant la santé de son père, elle rétorque : « Anthony avait connaissance autant que moi du dossier médical. »
Face au déballage médiatique de toute cette affaire, l’actrice a peur qu’il lui arrive quelque chose : « J’ai reçu des menaces de mort, sur moi et sur mon fils, des gens sont venus jusque chez moi en Suisse pour sonner à ma porte, m’ont prise en photo en bas de chez moi avec les affaires de mon fils dans les mains. » Selon elle, son père serait apte à faire des déclarations : « S’il ne parle pas c’est qu’il n’en a pas envie. C’est pas qu’il ne peut pas, c’est qu’il ne veut pas. Je pense qu’il a envie, à 88 ans, comme il le dit, qu’on le laisse crever en paix. Et ce qu’il se passe c’est tout sauf le laisser crever en paix. »
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Elle estime ensuite avoir « honte » de se justifier à la radio pour une affaire qu’elle estime « privée ». Elle tient cependant à se défendre : « Je monte au créneau pour moi. »
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