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L’affaire Martin Dumollard

C’est le premier tueur en série français. En 1861, la presse l’a surnommé « l’assassin des bonnes ».

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Chroniqueur Temps de lecture: 7 min

Condamné à la guillotine par la cour d’assises de Bourg-en-Bresse en 1862, on lui attribue 70 victimes ! Le calcul a été fait à la suite de la perquisition de sa bicoque de Dagneux, et la découverte de… 1.250 pièces de lingerie féminine et de robes parfois tachées de sang, attribuées à 646 victimes différentes ! Toutes n’ont pas été tuées, mais beaucoup de celles qui lui ont échappé avaient été violées. Avec son épouse et complice, Marie-Anne Martinet (condamnée à 20 ans de travaux forcés), Martin Dumollard avait créé ce qu’on pourrait appeler aujourd’hui une « start-up du crime ». Il frappait toujours ses victimes à la tête pour éviter de salir leurs vêtements, que Marie-Anne vendait ensuite à des fripiers de la région, après avoir prélevé quelques robes ou accessoires qui lui plaisaient bien !

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