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Tex attaque #BalanceTonPorc et dénonce «la nouvelle génération de mecs dominés qui font la vaisselle»

L’animateur français a accordé une interview au journal Libération. Au menu : la blague sexiste qui lui a valu de se faire virer de France 2 mais aussi le mouvement Balance ton porc.

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Tex ne digère toujours pas. Pour rappel, en décembre dernier, l’animateur était débarqué de France 2 à la suite d’une blague sexiste qui était bien mal passée. Quelques mois plus tard, il revient sur cet événement qui lui a coûté sa place à la tête des « Z’amours » et tacle le mouvement #BalanceTonPorc, lui qui avait déjà qualifié le hashtag de «<UN>catastrophe<UN>» en mars 2018.

« Cette blague vise les hommes, elle nous ramène cent ans en arrière », pointe-t-il dans une interview accordée à Libération. Après 17 ans de bons et loyaux services, Tex avait été remercié par la chaîne française du service public. En cause, une blague qu’il utilise dans son spectacle pour « provoquer son public féminin ».

« Je préfère nos vieux schémas »

Dans les colonnes du quotidien français qui dresse le portrait de l’animateur, Tex ne prend pas de pincettes et dénonce « la nouvelle génération, les mecs dominés ». « Ils font la vaisselle et quand leurs femmes rentrent du travail, elles disent que c’est mal fait. Je préfère nos vieux schémas qui étaient un peu simples », juge-t-il.

Son éviction de France 2 n’est pas le seul sujet abordé par Tex dans cette interview. Le mouvement #BalanceTonPorc en prend aussi pour son grade. L’animateur y voit « la fin de notre liberté ». « Balancer, ça veut dire trahir. On ne balance pas. À l’école, ceux qui balançaient, on les chopait dans un coin et on leur pétait la gueule », lance-t-il face à cette initiative qui a permis de libérer la parole des femmes face aux violences sexuelles et au harcèlement dont elles font l’objet.

Incompris par la jeunesse

Tex, qui a lancé une procédure pour « rupture abusive de contrat » contre la société de production Sony et qui réclame 1,2 million d’euros, ne comprend toujours pas les critiques dont il a fait l’objet à la suite de cette boutade sexiste qui lui a coûté sa place. Son humour, il le cultive et en fait une marque de fabrique, envers et contre tout.

« Moi, je sers une autre génération », explique-t-il à Libération. « Faut avoir honte de faire rire les gens de 65 ans ? Cette génération, elle n’a plus le droit de vivre ? Moi, je n’ai pas honte, je les ai servis pendant des années. C’est à eux que je manque ».

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