Six ans plus tard, le roi Philippe fait taire les sceptiques
L’édito de Marc Pasteger.
Lorsque le roi Albert II a abdiqué en juillet 2013, les sceptiques attendaient son successeur au tournant. Selon eux, Philippe ne serait pas à la hauteur de la tâche. Les plus défaitistes chuchotaient même qu’il précipiterait la fin de la Belgique… Six années se sont passées et, aujourd’hui, plus personne ne conteste le septième roi des Belges qui tient son rôle de bien belle façon. La preuve : si l’on en croit les sondages, il est désormais plus populaire en Flandre que dans la partie francophone ! Le discours prononcé à l’occasion de la Fête nationale a montré que Philippe, chef de l’État, entend bien ne pas se montrer spectateur des négociations politiques en cours. Il presse les leaders du nord et du sud à aller plus loin ensemble.