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Sigmund Freud, père de la psychanalyse

Il mourait à Londres il y a 80 ans d’un cancer de la machoire.

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Journaliste Temps de lecture: 3 min

Il est trois heures du matin, le 23 septembre 1939, quand dans sa maison de Londres, devenue aujourd’hui musée, Sigmund Freud, 83 ans, rend son dernier souffle. Il est aidé par son médecin personnel qui lui injecte des doses importantes de morphine afin d’abréger ses souffrances. C’est que le père de la psychanalyse, grand fumeur de cigares, subit depuis vingt ans un cancer de la mâchoire qui l’a contraint à de nombreuses opérations des plus douloureuses – pas moins de 25 – et au port de prothèses. Parler et mastiquer est à certains moments aussi difficile que lancinant. Freud s’éteint dans la capitale anglaise car c’est là qu’il a trouvé refuge pour fuir le nazisme qui embrase l’Autriche où il vit. Longtemps, il s’est cru protégé par sa réputation. Même en 1933 quand ses écrits sont brûlés par les nazis et que la psychanalyse est considérée comme une « science juive » contraire à l’« esprit allemand », il choisit de rester. Il faut que sa fille chérie Anna soit arrêtée par la Gestapo en 1938 pour qu’il se décide à partir.

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