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«Vivre, c’est vieillir, rien de plus»

L’édito de Marc Pasteger.

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Simone de Beauvoir avait eu cette jolie formule qui sera, forcément, éternelle. Elle situe à un autre niveau le débat sur l’âge (largement évoqué cette semaine dans « Soir mag »). Il existe aujourd’hui à cet égard un grand paradoxe. La science permet à l’homme (mot employé ici en tant que race humaine) de vivre de plus en plus longtemps alors que, souvent, le marché du travail nous en exclut de plus en plus tôt. Après 40 ans, les choses se compliquent pour trouver ou même, selon les secteurs, garder un job. Et, parallèlement (voir nos témoignages), il n’est plus rare d’atteindre ou de dépasser le cap des 100 ans. Imaginez le pire d’un côté (privé de boulot à 45 ans) et le mieux de l’autre (durer jusqu’à 110 ans) ! La retraite forcée durerait donc 65 ans, âge auquel, souvent, on prend sa retraite, après une quarantaine d’années d’activité.

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