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Portrait: le prince Harry, rebelle comme sa mère Lady Di

Trublion de la famille royale, le prince Harry semblait s’être assagi avec son mariage et dans son rôle de père de famille : il n’a en fait jamais réussi à rentrer dans le moule, tout comme sa mère Diana, et a fini par renoncer samedi à son titre d’altesse royale.

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Dix jours après avoir annoncé qu’ils renonçaient à leur rôle de premier plan au sein de la famille royale britannique pour prendre leur indépendance financière et s’installer une partie de l’année en Amérique du Nord, le prince Harry et son épouse Meghan Markle, actrice américaine métisse et divorcée, ont décidé de renoncer à leur titre d’altesse royale et de cesser de recevoir des fonds publics. Harry et Meghan conservent toutefois leurs titres de duc et duchesse de Sussex.

Henry de Galles est né le 15 septembre 1984 à Londres. Fils cadet de Lady Diana Spencer et du prince Charles, et sixième dans l’ordre de succession au trône, le flamboyant rouquin a gagné très tôt sa réputation. « Les garçons vont bien et apprécient l’école même si Harry se fait sans cesse remarquer », écrivait sa mère au majordome de Buckingham. Harry suit la même scolarité que son frère aîné William : d’abord la prestigieuse école Wetherby à Londres, puis la Ludgrove School, dans le Berkshire (sud), avant de rejoindre en 1998 l’élite au collège d’Eton où il ne brille pas vraiment.

À 17 ans, il avoue avoir fumé du cannabis et devient l’un des meilleurs clients des journaux à sensation qu’il déteste depuis la mort de sa mère. Après l’obtention de son A-Level (l’équivalent du baccalauréat), il prend une année sabbatique pendant laquelle il sillonne l’Afrique, l’Argentine et l’Australie. Il travaille notamment au Lesotho pour une association caritative. Revenu au Royaume-Uni, ce grand sportif passionné de rugby intègre la prestigieuse académie royale militaire de Sandhurst en 2005.

Armée

Les Britanniques mettaient ses écarts sur le compte de la jeunesse jusqu’à cette soirée de 2005, à laquelle le prince a la fâcheuse idée de se rendre déguisé en nazi, croix gammée comprise. Ses dix ans de vie militaire lui donneront l’occasion de se racheter. « Tout a changé lorsqu’il est devenu soldat. L’armée a fait de lui un homme, surtout le fait de piloter les hélicoptères Apache  », a raconté à l’AFP Penny Junor, auteure d’une biographie intitulée « Prince Harry : Frère, soldat, fils ». Il gagne ses galons en Afghanistan lors de deux missions en 2008 puis 2012.

Il s’est plongé dans ses devoirs liés aux nombreuses œuvres caritatives auxquelles tout membre de la famille royale se doit de se consacrer, affectionnant particulièrement les causes que défendait Diana, notamment en faveur des malades du Sida. Il a aussi créé pour les soldats blessés un événement international à l’image des jeux paralympiques, les Invictus Games, dont la première compétition s’est déroulée en septembre 2014 à Londres.

Meghan

Côté cœur, il a eu plusieurs amours avant de jeter son dévolu sur Meghan Markle, rencontrée en juillet 2016. Les tourtereaux ont confié être tombés amoureux « au premier regard  ». Avec son mariage le 19 mai 2018 puis la naissance de son fils Archie le 6 mai 2019, le prince, assagi, semblait avoir trouvé un équilibre et se prêter plus volontiers à son rôle. Mais des mois de critiques virulentes de la presse contre le couple, accusé de profiter du train de vie confortable lié à son rang tout en en refusant les inconvénients, et plus particulièrement contre Meghan – surnommée « la duchesse capricieuse  » – auront eu raison de sa patience.

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Sixième dans l’ordre de succession au trône britannique, Harry avait même confié revivre avec son épouse le calvaire subi par sa mère Diana : « j’ai perdu ma mère et maintenant je vois ma femme devenir la victime des mêmes forces puissantes  ». Poursuivie par des paparazzis à moto, « Lady Di » est décédée le 31 août 1997 dans un accident de voiture à Paris.

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