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Alain Lallemand: «Les trafics d’enfants sont une réalité»

Dans son roman, notre confrère du « Soir », grand reporter et artisan des « Panama Papers », donne des couleurs intensément humaines à l’investigation.

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Journaliste Temps de lecture: 3 min

Les soubresauts de l’Afrique des Grands Lacs, les trafics… Pour ce 4e roman, c’est toujours l’envie d’aller plus loin que le reportage qui vous guide ?

J’avais besoin de sortir du cadre journalistique. La guerre ne peut pas être restituée par des histoires formatées sur 5.000 ou 7.000 caractères. Les itinéraires humains demandent des distances beaucoup plus longues, de 300.000 ou 500.000 caractères. C’est en couvrant la guerre du Liberia, où j’ai vu des villages incendiés, des viols collectifs, des exécutions sommaires, des crapuleries – où l’on doit déjà être soi-même bien accroché pour y résister psychologiquement, que je ne peux pas relater dans des articles de presse quotidienne –, que je suis passé au roman. Je veux ici faire parvenir le hurlement de la réalité pour emmener les gens dans un récit et leur faire comprendre comment tourne le monde. Je l’ai fait pour l’Afghanistan, l’Iran, l’Irak, la Colombie et maintenant pour l’est du Congo.

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