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Pour faire fuir les fêtards, une ville suédoise répand une tonne de fientes dans ses parcs

La Suède n’ayant pas confiné sa population, la municipalité de Lund craignait que la tradition de la Nuit de Walpurgis, très populaire, ne donne lieu à une contamination de masse au coronavirus. La commune a donc dû trouver une solution originale pour y parer.

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Ces temps-ci, la Suède est un pays quelque peu particulier et qui ne manque pas de se faire remarquer. Dernier exemple en date : la ville de Lund, non loin du Danemark, a dû faire face à un dilemme assez embêtant. Aujourd’hui soir, soit le 30 avril, les Suédois fêtent la Nuit de Walpurgis pour célébrer la fin de l’hiver, une célébration traditionnelle, ancestrale et païenne autrefois répandue dans toute l’Europe et liée aux Grands Feux organisés en Wallonie. Le problème, c’est que la Suède n’est pas confinée et Lund redoute que le Covid-19 ne touche les 30.000 fêtards potentiels rassemblés dans les parcs. Il a donc fallu que la mairie redouble d’ingéniosité pour éviter des morts.

« D’une pierre deux coups »

La solution qui a été optée ce mercredi 29 avril a le mérite d’être… spéciale. La Nuit de Walpurgis est organisée spontanément et ne peut être interdite. Les autorités ont donc trouvé un prétexte : répandre une tonne de fientes de poulet dans ses parcs pour entretenir la pelouse.

La municipalité ne cache pas que cela aura aussi pour avantage de donner des nausées à quiconque s’approchera de ces lieux de festivités. « Le fumier réalisé avec des fientes de poulet, ça sent terriblement mauvais. Ça n'est pas très agréable de s'asseoir avec une bière avec une odeur pareille. [Et ainsi, on] fait une pierre deux coups », confie à l’AFP Gustav Lundblad, à la tête du service environnement de la ville.

Il faut préciser que Lund avait de quoi s’inquiéter au vu du profil de sa population. Il s’agit en effet d’une des principales cités estudiantines de Suède et les étudiants représentent une bonne partie de sa population. Il s’agissait donc de trouver un moyen efficace pour contrer leur envie notoire de faire la fête.

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