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Des chercheurs déterminent quel est le câlin idéal pour les bébés

Des scientifiques japonais ont réalisé plusieurs tests pour voir dans quelles circonstances un câlin pouvait apaiser le plus les nouveaux nés. D’autres études montrent aussi que ces douces étreintes ont des effets bénéfiques chez l’adulte et pour les troubles autistiques.

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Les experts ne cessent de le rappeler : pas de contacts trop étroits tant que le Covid-19 est là. Mais il est aussi bon de rappeler qu’une fois que le virus sera parti, se faire un bon câlin est loin d’être mauvais pour la santé. C’est ce que des chercheurs de l’université Toho, à Tokyo, ont à nouveau pu remarquer avec une nouvelle étude sur les bébés. Ils savaient déjà que ces douces étreintes provoquaient une libération d’ocytocine, une hormone qui augmente l’empathie et diminue l’anxiété. En même temps, le taux de cortisol, hormone du stress, plonge. Leur question a donc été de déterminer quel était câlin apaiserait le plus.

Un câlin, mais pas trop fort

Pour réaliser leur étude, ces scientifiques ont mobilisé plusieurs parents venus avec leurs enfants en bas âge. Ils leur ont ensuite demandé de prendre leurs bébés avec des étreintes plus ou moins fortes pour estimer qu’elle était la pression optimale. La force était mesurée via des capteurs et les bénéfices sur les bambins étaient estimés avec leurs rythmes cardiaques.

Bilan : un câlin de pression moyenne est parfait pour l’enfant. S’il est trop fort, il y a un bénéfice mais réduit. Quant à la durée, il ne leur a été possible que de faire des tests de vingt secondes environ car il était « quasiment impossible d’éviter les sautes d’humeur d’un enfant durant un câlin d’une minute ou plus », déclarent les chercheurs à l’AFP. Autre observation : jusqu’à quatre mois, que ce soit les parents ou d’autres personnes qui réalisent le câlin, le résultat est le même. Par contre, à partir de cet âge-là, l’effet positif est plus marqué lorsque c’est un des parents qui le réalise.

Ces constations complètent d’autres études réalisées sur le sujet. Les câlins sont ainsi fortement indiqués pour les personnes hypersensibles et avec des troubles autistiques, qui ont besoin d’être rassurées. C’est d’ailleurs pour eux que la célèbre chercheuse américaine Temple Grandin a inventé la « machine à câlin ». En 2014, des scientifiques de la Carnegie Mellon University, à Pittsburgh avaient aussi déterminé qu’en comparant deux groupes de personnes enrhumées, celui recevant des signes d’affection, dont un tiers de câlins, a développé des symptômes moins marqués.

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