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Un «chat-migrant» traverse la Méditerranée et est mis quarantaine (photos)

Une personne venue de Tunisie n’a pu se séparer de son félin adoré. Ce dernier va devoir comme lui se plier à une quarantaine mais cette fois-ci d’une très longue durée.

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Il s’appelle Pupi, il a six mois et il est déjà surnommé le « chat-migrant ». Avec son maître, il a accompli l’exploit de traverser la mer Méditerranée pour passer de la Tunisie à l’île de Lampedusa, en Italie. Arrivé à destination le 1er juillet, il a depuis fait les titres de la presse italienne qui s’est prise d’affection pour cette histoire insolite, car le périple de Pupi n’est pas fini pour autant. Il va devoir notamment subir une quarantaine stricte et surtout très longue.

Une « petite histoire qui se termine bien »

Si les personnes qui se risquent à passer en Europe doivent déjà être mises en quarantaine pour le coronavirus, la sanction est particulièrement sévère pour Pupi. Chez lui, ce n’est pas le coronavirus qui est craint mais la rage. Il vient en effet d’une zone à risque et le relâcher rapidement dans la nature ferait craindre une contagion de la maladie aux autres animaux de l’île. Après une visite chez le vétérinaire qui a constaté qu’il était en bonne santé, c’est donc ni plus ni moins un isolement de six mois qui a été décidé pour le chaton.

Le problème, c’est qu’il a fallu trouver un endroit adapté pour une telle quarantaine. Il ne pouvait pas rester au centre d’accueil des migrants comme lors des premiers jours. « Pour cette raison, il a fallu identifier une personne désireuse de prendre soin de lui […] et un volontaire s'est présenté : une dame de l'île a en effet "adopté" le petit félin », a fait savoir sur Facebook le maire de Lampedusa et Linosa, Totò Martello.

« C’est une histoire qui semble peu importante mais elle montre à quel point les procédures, même les plus imprévisibles, pèsent sur l’administration municipale lorsque l’on est confronté à un débarquement de migrants sur l’île, En tout cas, si c'est une "petite histoire", je suis heureux qu'elle se termine bien », conclut-il.

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