Croire au Père Noël
L’édito de Marc Pasteger.
Le Royaume-Uni subissant plus lourdement encore la crise économique que d’autres pays européens, la ville de Londres voit ses affaires péricliter dans bien des secteurs. Les touristes se font rares. Et les autochtones dépensent moins. On sait qu’à Londres, la période des fêtes est particulièrement propice et attire, d’habitude, un monde fou. Les illuminations, les décorations, les animations sont plus belles et plus éblouissantes qu’ailleurs. Traditionnellement, elles sont inaugurées en grande pompe le 1er novembre (qui n’est pas un jour férié là-bas) ou juste autour de cette date. Mais, circonstances exceptionnelles obligent, en 2020, elles feront leur apparition dès la mi-octobre. On a compris que le but était d’inciter les clients à consommer davantage et à créer une ambiance féerique, conviviale, rassurante, voire euphorisante…