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A quoi ressemble un burger de chez MacDonald’s après 24 ans ? (vidéo)

La commande avait été précieusement gardée dans une simple boîte à chaussures. Son état, pourtant, a de quoi surprendre, et ça s’explique !

Temps de lecture: 3 min

Généralement, quand on va dans un fast food, c’est pour manger rapidement, d’où le nom anglais. Pourtant, dans le cas de cette enseignante, ce n’est pas du tout le cas. C’est ainsi qu’elle a précieusement gardé jusqu’à nos jours sa commande achetée au MacDonald’s en… 1996 ! Aux côtés de sa petite-fille, une utilisatrice de TikTok, elle a toutefois décidé de briser l’attente et de découvrir à quoi ressemblaient aujourd’hui un burger et ses frites gardées depuis 24 ans dans une boîte à chaussures.

Presque comme au premier jour

Evidemment, on pourrait croire à un objet affreux littéralement dévoré par les moisissures voire difforme. Et au final… il n’en est rien ! « Voici les frites. On pourrait croire qu'elles sont simplement tombées sous votre siège auto il y a un mois, il n'y a ni pourriture ni décomposition », constate l’enseignante. Quant au burger : « le pain n’est pas moisi et la viande n’est pas pourrie. Il ne s’est même pas décomposé. Il est complètement intact. Je n’ai aucune idée de ce qui se passerait si vous le mangiez... ».

Cela pourrait laisser sceptique mais pourtant, l’enseignante montre patte blanche avec des preuves à l’appui, notamment l’emballage qui est aux couleurs de l’enseigne à l’époque. Sa petite-fille peut être en tout cas ravie de son coup. Comme elle le disait en commentaire, elle voulait que sa vidéo devienne virale. Mission réussie : en un peu plus d’une semaine, elle a collecté environ quatre millions de vues.

@aly.sherb

Make this go viral, y’all #grandparentsoftiktok #mcdonalds #fyp #decadechallenge #foryou #happymeal

♬ original sound - aly.sherb

Un phénomène parfaitement explicable

Ce n’est pas la première fois qu’une personne montre un tel exemple de conservation chez MacDonald’s. En 2015, Le Nouvel Observateur s’était intéressé à l’histoire d’un Islandais qui avait acheté le tout dernier hamburger vendu dans le pays, en 2009. Depuis mis sous cloche, là aussi avec ses frites, la commande avait été gardée telle une relique. Mais avec le temps, elle ne prend pas une ride ! Le Nouvel Observateur a donc demandé à un nutritionniste, Laurent Chevalier, d’expliquer le phénomène.

Contrairement à ce qui a pu être dit sur la toile, cela ne serait en aucun cas dû aux conservateurs utilisés par la multinationale. Tout est ici une question de milieu de conservation. Si celui dans lequel repose le hamburger est adapté, il n’y a pas de souci. Laurent Chevalier note même que l’on a retrouvé des figues séchées ou du raisin intact dans les tombeaux des pharaons, c’est-à-dire là où ils ont reposé pendant des milliers d’années. Tant que la déshydratation de l’aliment est assurée, la moisissure va avoir difficile à pointer le bout de son nez. Par contre, le nutritionniste ne se risquerait pas à manger ce type d’hamburger, même si a priori il est comestible à condition de le réhydrater. « Il suffit que des mains sales l’aient manipulé pour que des bactéries suspectes soient présentes », écrit-il.

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