Accueil Actu Soirmag

Case prison pour une Italienne qui a drogué le café de sa collègue pour qu’elle soit virée à sa place

La femme en question vient d’être condamnée à quatre ans de prison en Italie, après avoir drogué sa collègue pendant de nombreux mois.

Temps de lecture: 2 min

Au sein de la société d’assurances dans laquelle elle travaille en 2017, Mariangela Cerrato entend des rumeurs : la direction chercherait à licencier. Prise de panique, l’Italienne invite un stratagème pour éviter de passer à la trappe. Elle commence à droguer le café quotidien de sa collègue, Alice Bordon qui prend ce soudain geste pour une note de gentillesse. Elle se trompe : dès octobre 2017, la boisson chaude est bourrée chaque jour de poudre de benzodiazépine, un sédatif puissant.

Rapidement, Alice Bordon subit les premiers symptômes, comme le note Slate  : somnolence, maux de tête, étourdissements. La première fois qu’elle ingurgite le café empoissonné, elle perd l’équilibre et finit à l’hôpital : « Tout était noir, j’avais l’impression de flotter ». Tout cela a duré pendant neuf mois. Quand un jour, en rentrant chez elle, Alice Bordon a percuté un arbre au volant de son véhicule. Elle consulte un neurologue et prend un congé maladie. Le médecin lui conseille de stopper le café.

Quatre ans de prison

Là, l’attitude de Mariangela Cerrato intrigue la victime. Elle n’a de cesse de continuer à lui proposer ce breuvage quotidien. Alice Bordon refuse. Puis, face à l’insistance de sa collègue, elle accepte mais garde le café et le fait analyser. À l’intérieur, les experts découvrent le pot aux roses, comme l’explique Alice Bordon au média britannique The Independent  : « Les tests ont révélé qu’il contenait 10 fois la dose de tranquillisant habituellement conseillée ».

La police italienne a pris le problème à bras-le-corps et la justice a ensuite pris le relais. Mariangela Cerrato vient d’être condamnée à quatre ans de prison. Le pire, dans cette histoire, c’est que les rumeurs de licenciement étaient infondées. La société d’assurances cherchait, au contraire, à engager. La coupable a décidément eu tout faux.

Notre sélection vidéo

Aussi en Société

Voir plus d'articles

À la Une