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«Vous pensez que Poutine est un Hitler?»: Gérard Depardieu irrité par Claire Chazal

L’acteur, ami de longue date du président russe, n’a pas apprécié la remarque de la journaliste sur le sujet et n’a pas manqué de riposter.

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En temps normal, « Passage des arts », l’émission culturelle présentée par Claire Chazal, n’est pas vraiment susceptible de provoquer des tensions. Mais avec Gérard Depardieu comme invité ce lundi, c’était un peu plus tendu que d’habitude. Pour preuve un moment où il est question d’un point sensible : sa relation avec Vladimir Poutine.

Le cas sensible d’Alexeï Navalny

Le sujet est alors celui de la politique. Après avoir déclaré que « la politique, c’est la liberté », l’acteur évoque le cas de Jacques Chirac, une des seules personnalités politiques qu’il apprécie. « Chirac est d'ailleurs très aimé de tous mes copains ‘dictateurs’, comme disent ces journalistes à la con », dit-il. « D'abord, je n'ai pas rencontré de dictateurs puisque je les fuis, je ne les aime pas non plus. Et puis, en plus, c'est très délicat de voir... Effectivement, je n'ai pas rencontré d'Hitler. Je n'ai pas rencontré encore de gens aussi stupides ».

C’est alors que Claire Chazal met le feu aux poudres en glissant : « juste le président russe ». Une remarque qui n’a pas du tout été appréciée par Gérard Depardieu : « Ah parce que vous pensez que c'est un Hitler ? Il a fait quoi, des Holocaustes ? ». « Non, je ne dirais jamais que c'est Hitler. Non, non, mais on peut s'interroger sur les droits de l'Homme en Russie », répond-elle. « Les droits de l'Homme ? Parce que vous pensez à Nalvany ? Mais ce n’est pas un droit de l'Homme ! », gronde l’acteur qui met fin à la discussion en disant : « je ne me mêle jamais de politique quand je suis dans un pays étranger ».

Cela fait depuis des années que Gérard Depardieu ne cache pas ses relations avec le président russe. En août dernier, il disait à « Touche pas à mon poste » qu’il « rit beaucoup avec lui », assurant que « le peuple russe est très heureux ». Il évite cela dit soigneusement d’aborder en détail le cas d’Alexeï Navalny, un des principaux opposants à Vladimir Poutine. En août, celui-ci a été hospitalisé en Allemagne où les médecins ont retrouvé des traces d’agents neurotoxiques du type Novitchok. A son retour en Russie, il a été arrêté, comme un certain nombre de ses soutiens qui voulaient manifester ces derniers jours.

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