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Pierre Ménès sur «Je ne suis pas une salope»: «Les gens ont raison de m'en vouloir» (vidéos)

Suite aux appels à son éviction de Canal+, le commentateur sportif s’est exprimé sur C8, mêlant à la fois regrets et défense de ses actes.

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Ce lundi soir, l’émission « Touche pas à mon poste » (TPMP) a diffusé l’intégralité d’une séquence censurée la veille par Canal+. Sur celle-ci, on voit Pierre Ménès s’exprimer sans vergogne sur un acte d’atteinte sexuelle qu’il a commis en 2016 sur la journaliste sportive Marie Portolano. Il avait alors soulevé sa jupe en public pour empoigner ses fesses. Dans cet extrait, il ne fait part d’aucun remords par rapport à son comportement. Mais sur le plateau de TPMP, le commentateur rétropédale en partie. Il présente ses « profonds regrets » tout en plaidant le contexte de l’époque pour expliquer son geste.

« Je comprends les critiques »

Invité à réagir à la vidéo, Pierre Ménès rebondit directement sur les réactions du public suite à la révélation dans la presse de la censure de cette séquence par Canal+. « C’est horrible pour moi et surtout pour ma femme qui se fait insulter dans de grandes proportions. Il y a une déferlante de haine, et de menaces de mort au sujet de mes organes », a-t-il déclaré. « Franchement, quelque part, je le mérite un peu. Les images qui passent aujourd’hui sont choquantes. Je ne peux pas comprendre les insultes ni les menaces de mort, mais je comprends les critiques », a-t-il ajouté.

Il est ensuite amené à s’exprimer sur les faits en question dans la séquence. Lors de son interview par Marie Portolano, Pierre Ménès explique qu’il soulèverait toujours la jupe des filles aujourd’hui. S’étonnant que cela ait pu humilier son interlocutrice, il expliquait qu’il était « insupportable » et « choquant » pour lui de ne « plus pouvoir chambrer une meuf », ce qui comprend ce genre de comportement.

« Dans la séquence, je dis une seule connerie, c’est que je le referai. Lorsque Marie Portolano m’explique cette histoire, je suis estomaqué. Je ne m’en souviens plus. Je sais pourquoi. Lors des faits, c’était ma dernière émission avant que je tombe malade et que je disparaisse des écrans pendant sept mois. Ce soir-là, je n’étais pas dans mon état normal. J’avais le masque de la mort », plaide le commentateur sportif.

« Il y a cinq ans, ça serait passé crème », dit-il

Par contre, Pierre Ménès affirme qu’il « ne referait plus » les autres faits qui lui sont reprochés, à savoir les longs baisers forcés à Isabelle Moreau et Francesca Antoniotti. « Le monde a changé. C’est Metoo. On ne peut plus rien faire ou dire. Mais ce que je maintiens, c’est qu’un mec et une fille, c'est pareil. Ne pas chambrer, c’est insupportable », maintient-il toutefois. « Pour tout ce qui s’est passé là, j’ai de profonds regrets. Vraiment. Que ça soit pour Francesca, Isabelle et Marie. Et si ça n’a pas été diffusé dimanche, ce n’est pas de mon ressort. Aujourd’hui, je comprends que ça fasse polémique. Mais à l’époque non. Il y a cinq ans, ça serait passé crème (sic). La société a changé, et ce que je pouvais faire y a 5 ou 10 ans, je ne peux plus le faire. Et je le regrette ».

Pierre Ménès assure pour conclure qu’il a changé depuis ces faits. « Je reconnais que tout ce qui m’est reproché aujourd’hui est intolérable dans le logiciel 2021. Les gens ont raison de m’en vouloir. J’ai beaucoup changé depuis ma greffe. Je ne suis plus le même. On ne m’y reprendra plus jamais à faire des choses comme ça. Je le regrette profondément », dit-il. « Ma vie professionnelle a été jalonnée de filles. Je n’ai jamais eu de problèmes avec personne. C’est pour ça que je regrette l’image que certaines personnes ont de moi. Je le vis mal, car ce n’est pas moi. Je ne suis pas comme ça. Et les gens qui me connaissent le savent. Là, je commence petit à petit à recevoir des messages de soutien. Ce sont des trucs regrettables mais qui datent ».

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