Olivier Merle: «Mon roman griffe la bonne bourgeoisie»
Olivier Merle vous prend par la peau du cou avec un polar noir comme du sang séché. Il a de qui tenir.


Un scientifique comme vous, passionné de volcans, trouve donc son bonheur dans le polar : pourquoi ?
Bonheur dans l’écriture, oui. Je ne pense pas que des personnes soient seulement littéraires ou uniquement scientifiques. Je ne crois pas à ces cloisons étanches. Je me sens les deux. Je n’y vois pas d’antagonisme. Quant au polar, la rigueur scientifique peut être intéressante pour construire l’intrigue. Elle doit être bien ficelée, cohérente, crédible. On assemble les Lego. Je m’en sers.
Impossible de ne pas retenir le nom de famille, étant le fils de Robert Merle, l’auteur de « Week-end à Zuydcoote » ou « Malevil ». Aviez-vous envie de vous mesurer à votre père dans une sorte de transmission ?