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Elisabeth II confirme l’interdiction prochaine des thérapies de conversion (vidéo)

Lors de son discours au Parlement, la reine a confirmé le bannissement de ce genre de pratique envers les homosexuels. En Belgique et en France, le sujet a du mal à percer.

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Ce 11 mai, la reine Elisabeth II apparaissait pour la première fois depuis les funérailles du prince Philip. Elle a alors prononcé son traditionnel discours devant le Parlement britannique. Un point de son exposé a particulièrement attiré l’attention des médias britanniques : celui des thérapies de conversion.

Le Royaume-Uni parmi les rares pays européens à agir en la matière

Comme elle l’a proclamé, « des mesures vont être proposées pour remédier aux disparités ethniques et raciales et interdire la thérapie de conversion ». « Des fonds d’aide aux victimes seront mis à disposition pour aider les personnes LGBT qui ont été touchées par ces pratiques néfastes », a ajouté la souveraine.

Le Royaume-Uni suit ainsi l’exemple de l’Allemagne, du Canada, de Malte ou encore du Mexique. Ces dernières années, plusieurs enquêtes ont révélé le drame des personnes homosexuelles, bisexuelles ou transgenres soumises à ces thérapies de conversion, notamment aux USA. Ils y sont considérés comme « malades » et y subissent des traitements qui vont jusqu’à la torture mentale et physique pour les faire soi-disant changer d’orientation sexuelles. S’en suivent traumatismes et déshumanisations.

En France, la polémique sur les thérapies de conversion a grandi ces derniers mois. Des personnalités comme Eddy de Preto et Hoshi ont dénoncé cette pratique et interpellé le gouvernement. Ce dernier a répondu qu’une circulaire verrait le jour à ce propos mais pas de proposition de loi. Insuffisant pour des associations comme SOS Homophobie et Stop Homophobie qui réclament une véritable interdiction inscrite dans la loi.

La Belgique peut, pour sa part, se prévaloir d’être classé deuxième pays où les droits des LGBT+ sont les plus respectés. Pourtant, là aussi, il n’y a pas de cadre juridique interdisant et/ condamnant explicitement cette pratique. Selon le Centre d'information et d'avis sur les organisations sectaires nuisibles (CIAOSN), ces « thérapies » existent aussi chez nous. En 2018, l’Union européenne avait encouragé ses Etats membres à agir en la matière.

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