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Michel Sardou très déçu par son test ADN pour retrouver ses ancêtres

Le chanteur s’est découvert d’autres origines que celles qu’il escomptait. Mais peut-il vraiment se fier à ce genre de test ?

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Ce vendredi, Michel Sardou était au micro de RTL pour faire la promo de son autobiographie, « Je ne suis pas mort... Je dors ! ». Evidemment, il a été notamment question de l’un des tubes les plus marquants de sa carrière, Les Lacs du Connemara. Cela amène le chanteur à penser à une anecdote sur ses origines. Car pour savoir un peu plus qui il était, il a voulu passer un test ADN. Mais lorsqu’il a eu les résultats, il est restée bouchée bée.

« Et moi qui déteste les Anglais »

Alors qu’il parle du sujet avec le journaliste de RTL Steven Bellery, il décrit cet épisode « bizarre ». « Moi dans ma tête, à cause de mon père, je me voyais Italien depuis… toujours », confie Michel Sardou. « J'envoie mon test. Il me revient et qu'est-ce que je vois ? J'ai 10 pour cent d'Italien, c'est vrai. Mais tout le reste c'est Écossais, Gallois, Irlandais ».

Un résultat qui a eu le don de décevoir le chanteur. « Et moi qui déteste les Anglais depuis Charles VII. Même avant. Et bien allez savoir. Je leur ai demandé s'ils étaient sûrs. Et il y a une fille, très marrante d'ailleurs, qui m'a répondu : 'Peut-être que Les Lacs du Connemara, c'est un retour de vos ancêtres' ! », raconte-il.

Des résultats fiables ?

Pourtant, si on regarde l’arbre généalogique de Michel Sardou, son père est bel et bien, du moins en apparence, d’origine provençale et en partie italienne. Le nom « Sardou » serait même possiblement italien, voire une déformation du mot « sarde ». Sa mère, Jacqueline Labbé, était quant à elle née en région parisienne d’une mère avec de la famille provenant du centre de la France, et d’un père inconnu.

Est-ce qu’il faut relier ces supposées origines britanniques au grand-père mystérieux de Michel Sardou ? Pas si sûr. Pour cela, il faudrait que les tests ADN soient fiables. Or comme l’a montré la RTBF dans une enquête de 2019, cela n’est pas vraiment le cas. Un journaliste de la télévision publique avait alors envoyé un échantillon salivaire à trois sociétés spécialisées et les résultats étaient tous les trois différents. L’un donnait une majorité d’ancêtres en péninsule ibérique, l’autre en Norvège et le dernier dans les Balkans et en Sardaigne.

Des différences qui seraient dues aux défauts des bases de données de ces sociétés. « Globalement, ce qu’on peut seulement dire c’est que vous êtes Européen. On ne sait pas vraiment à quelles bases de données ils se réfèrent, quel algorithme ou quel programme ils utilisent pour arriver à ces pourcentages. C’est là que se situent les différences », déclarait alors à la RTBF Ronny Decorte, responsable du labo de génétique de l’UZ Louvain.

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