Flocon, le chat aux effets thérapeutiques adopté par un commissariat en France
Après avoir élu domicile au sein de l’établissement, les gendarmes ont décidé de l’adopter.
Il y a plus d’un an maintenant, Flocon, un chat blanc, a commencé à passer du temps dans le commissariat de Lannion, en France. Ravis de la présence de l’animal, les gendarmes l’ont apprivoisé petit à petit. Le matou étant présent de plus en plus souvent à leurs côtés, ils ont finalement décidé d’en faire une nouvelle recrue, en l’adoptant, rapporte France Bleu.
« Au début ce n’était pas régulier : il venait, il repartait. Et puis, il était là de plus en plus souvent, donc nous avons décidé de l’emmener chez le vétérinaire pour voir s’il était pucé et s’il appartenait à quelqu’un », a expliqué Magali, officier de police judiciaire au commissariat de Lannion. Les policiers découvrent alors que le chat appartient en réalité à une voisine, qui s’inquiétait d’ailleurs de voir disparaître son animal aussi souvent. Après discussion, Flocon est officiellement adopté par le commissariat et en devient la mascotte. « Pour la dame, son chat avait décidé que son nouveau territoire était au commissariat et qu’il y retournerait si elle le reprenait avec elle », ajoute la policière.
Le matou couleur neige a rapidement pris ses aises au sein de sa nouvelle demeure. « Il a ses habitudes, il vit sa vie, il a sa nourriture. Chaque collègue lui amène des choses différentes et il a ses préférences. Il circule où il veut et quand il veut. Il vient même pendant les auditions et ne se gêne pas pour miauler, d’autant plus qu’il a un miaulement très rauque. Quand il a faim, il met un coup de tête dans le paquet de croquettes, l’air de dire « maintenant, faut venir ! » et c’est pareil quand il en a marre des caresses », indique Magali, en riant, rapporte France Bleu.
Si ce n’était pas le but au départ, Flocon induit également des effets thérapeutiques car il est apaisant : « Sa présence permet parfois de mettre en confiance des victimes qui ne sont pas forcément très à l’aise d’être ici et, d’un autre côté, les mis en cause. Cela peut donner un sujet de conversation qui engage quelque chose de serein ».