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En Italie, des gens se font rançonner après avoir acheté des faux pass sanitaires

Désormais les pass sanitaires deviennent la norme notamment en France et en Italie. Des acheteurs italiens ont acheté des faux certificats à des escrocs sur le web avant que cet achat ne se retourne contre eux.

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Avoir un pass sanitaire devient maintenant quasi obligatoire pour pouvoir sortir sans avoir à passer par des tests covid fréquemment. Des Italiens, peu enclins à suivre la démarche officielle pour obtenir ces pass ont décidé d’en acheter des faux en ligne. Sauf que rapidement, les acheteurs sont devenus les victimes d’un chantage exercé par leurs arnaqueurs.

C’est la presse italienne qui rapporte cette histoire, deux jours après la mise en place effective du pass sanitaire appelé « green pass » en Italie, le 6 août dernier. Sur Telegram, quelques-uns ont été tentés par l’offre alléchante d’une conversation nommée « PASS » et qui promet qu’un médecin de leur équipe fournira un certificat de vaccination aux personnes qui le souhaitent. Évidemment ce service est accessible moyennant une rondelette somme de 300 euros pour un pass, 500 euros pour deux et enfin 900 euros pour quatre certifications.

Une rançon en bitcoin

Certains utilisateurs de la plateforme n’ont semble-t-il pas trop hésité mais une fois la réception des codes faite, ils ont vite réalisé que les QR code obtenus ne fonctionnaient pas. Ces « victimes » ont alors demandé un remboursement sinon, ils dénonceraient les escrocs à la police. La demande n’a pas eu les résultats escomptés puisque les arnaqueurs ont envoyé ce message : «  Afin de prouver à quelques imbéciles que les menaces et les tentatives d’intimidation n’ont fait que nuire à leur personne, nous avons décidé de donner à toutes les personnes qui ont soumis des demandes, 24 heures à partir de ce moment pour envoyer un paiement de 350 euros en bitcoin  ».

Les acheteurs se voient alors contraints de payer s’ils ne veulent pas voir leurs données personnelles diffusées. La presse italienne annonce que quelques-uns auraient cédé au chantage. Un expert dans la réputation en ligne estime que, selon les flux de bitcoin, la cryptomonnaie de la rançon, les acheteurs auraient cédé autour de 7.600 dollars aux arnaqueurs. La police est aussi sur le coup selon Corriere Della Sera, puisqu’elle a procédé à des perquisitions chez les administrateurs d’une trentaine de canaux de conversation de ce genre.

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