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L’Auberge rouge: mortelle rumeur

Un cadavre est retrouvé sur les bords de l’Allier. Trois personnes seront sacrifiées pour apaiser la colère populaire.

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Chroniqueur Temps de lecture: 6 min

Les événements que nous allons évoquer commencent par la découverte à l’automne 1831, du cadavre d’un homme, sur les bords de l’Allier, en amont de Langogne, le crâne fracassé et les genoux broyés. Sa famille le cherchait depuis sa disparition soudaine au début du mois d’octobre de cette année-là. Deux ans plus tard, presque jour pour jour, un aubergiste, sa femme et leur valet sont guillotinés devant une foule de près de 5.000 personnes, en face de l’Auberge de Peyrebeille, qu’on appelle depuis « l’Auberge rouge », où la rumeur publique les accusait d’avoir tué et dépouillé en quelques années 53 de leurs clients ! 190 ans après ce qui demeure l’un des plus étranges faits divers de l’histoire du crime, un historien des Archives Nationales, Thierry Boudignon, spécialiste du XIXe siècle, a scientifiquement analysé tous les documents administratifs et privés de l’époque. Il a raconté les résultats de son travail dans un livre paru aux éditions du CNRS.

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