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Un pain maudit made in USA?

300 personnes touchées dans un petit village du Gard, 5 à 7 morts, une trentaine d’habitants de longs mois en hôpital psychiatrique, le « pain du diable » n’a jamais livré ses secrets.

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Chroniqueur Temps de lecture: 6 min

Nous sommes à Pont-Saint-Esprit, au petit matin du jeudi 16 août 1951. L’un des meilleurs boulangers de ce petit village tranquille du Gard, Roch Briand, prépare comme chaque jour ses fournées de pains et de baguettes, avec de la farine achetée dans la région, sans se douter qu’il sera bientôt la cible de l’actualité pendant plusieurs mois, ce qui le conduira à fermer son commerce et à quitter les lieux…

Les premiers à s’apercevoir que « quelque chose d’inquiétant » est en train d’arriver sont les trois médecins de Pont-Saint-Esprit. Dans la soirée du jeudi 16 août et dans la journée du 17, un nombre inhabituel de patients se rendent à leur consultation. Ils se plaignent de nausées, de fièvres, de vertiges. Certains disent qu’ils ont perdu le sommeil. D’autres manifestent des signes inquiétants d’agitation. Les médecins se réunissent entre eux. Ils pensent immédiatement à une intoxication alimentaire collective qui prend des proportions inquiétantes…

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