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Échange tendu dans «Télématin» entre Thomas Sotto et un représentant russe (vidéo)

Le porte-parole de l’ambassadeur russe en France était invité dans « Télématin » ce lundi, et son discours sur ce qu’il se passe en Ukraine n’a pas plu au présentateur.

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L’Ukraine vit ce lundi le 12e jour d’offensive russe sur ses terres. La situation ne semble pas s’apaiser, bien que des pourparlers sont prévus dans la journée. D’intenses combats ont encore eu lieu la nuit dernière, notamment près de Kiev.

Désireux d’aborder le sujet de cette guerre dans « Télématin » ce lundi, Thomas Sotto avait invité dans son émission le porte-parole de l’ambassadeur de Russie en France, Alexander Makogonov. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les deux hommes n’avaient pas la même façon de voir et de décrire ce qu’il se passe actuellement en Ukraine.

Durant l’interview, Alexander Makogonov a eu tendance à minimiser les agissements de l’armée russe, comme lorsque Thomas Sotto l’a interrogé sur la couverture du New York Times datée du 6 mars qui montre un pont bombardé par les troupes de Vladimir Poutine et dessous, des civils s’enfuyant.

« Vous savez en ce moment, on nous montre beaucoup beaucoup de photos, avec des décombres, des ruines, des maisons, des ponts bombardés. Mais d’abord, il faut se demander par qui ces ponts ont été bombardés. Peut-être qu’ils ont été bombardés par les Ukrainiens », a réagi le porte-parole, rapidement interrompu par Thomas Sotto : « En ce moment, la Russie bombarde Kiev, et d’autres villes d’Ukraine ».

« Ce n’est pas une guerre »

Mais Alexander Makogonov a continué, jouant sur les mots utilisés par son interlocuteur : « Bombarder, je dirais que c’est un grand mot quand même. Si on mène une opération autour de Kiev, il s’agit d’une opération très ciblée, menée avec des armes de précision ».

Le porte-parole de l’ambassadeur russe a également affirmé au micro de « Télématin » que les événements qui ont lieu en Ukraine sont « une opération militaire ». « Ce n’est pas une guerre », a-t-il répété plusieurs fois, devant un Thomas Sotto médusé, le contredisant.

« Quand on parle de la guerre, ça a un sens plus global. Mais ici, on ne cible pas les civils. On cible uniquement les éléments néonazis et les éléments de l’armée ukrainienne qui continuent leur résistance », s’est encore défendu Alexander Makogonov. « Il y a manifestement des enfants que vous considérez comme des néonazis en U kraine », a alors conclu Thomas Sotto, mettant un terme à l’interview.

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