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Léa Salamé donne son opinion sur l’éviction d’Anne-Sophie Lapix du débat de l’entre-deux-tours

Anne-Sophie Lapix était pressentie pour animer le débat de l’entre-deux-tours des candidats à la présidentielle le 20 avril prochain. Marine Le Pen et Emmanuel Macron ont cependant réussi à faire en sorte que la journaliste ne soit pas présente.

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Quelques jours après l’annonce des résultats du premier tour des élections présidentielles, Marine Le Pen et Emmanuel Macron ont fait pression tous les deux pour que la journaliste Anne-Sophie Lapix ne fasse pas partie des deux journalistes qui animeront le débat. Les candidats s’étaient déjà affrontés sur le plateau en 2017, et se souviennent durement des résultats catastrophiques pour eux de ce débat donnant un débat. La journaliste ne s’est pas exprimée mais son entourage a tout de même transmis son état d’esprit.

Jordan Bardella, président provisoire du Rassemblement national avait déclaré sur CNews  : « Marine Le Pen ne souhaite pas qu’Anne-Sophie Lapix anime le débat. Elle n’arrive pas à dissimuler son hostilité vis-à-vis de Marine Le Pen à chaque fois qu’elle la reçoit ».

Après l’annonce de l’écartement de la journaliste, c’est finalement Léa Salamé qui a été retenue pour coanimer le débat avec Gilles Bouleau. Cette dernière a tenu à réagir et soutenir Anne-Sophie Lapix dans une interview accordée au Parisien. Gilles Bouleau déclare ce dimanche 17 avril en réaction aux propos de Jordan Bardella : « Ce n’est pas ce que j’ai perçu dans les interviews qu’Anne-Sophie a réalisées » et ajoute : « Qu’il ait une opinion, OK. Mais qu’il la déclare publiquement, je trouve ça plus dérangeant ». Léa Salamé rebondit et assure : « Cela m’a également gênée. Ce n’est pas aux politiques de donner sur un plateau télé un bon ou un mauvais point aux journalistes ».

Elles ont travaillé ensemble

À propos d’Anne-Sophie Lapix, la journaliste ajoute : « J’ai eu un immense plaisir à travailler avec elle sur Elysée 2022. Elle s’est mise en danger en acceptant de participer à cette émission politique alors qu’elle n’y était pas obligée. En plus d’être une excellente journaliste, c’est une femme courageuse et droite. On s’est longuement parlé cette semaine ».

Enfin, elle souligne que les politiciens ne devraient pas pouvoir récuser un journaliste : « Alors cela me fait sourire d’entendre, depuis quelques jours, que les politiques m’auraient choisie parce que je serais douce ou inoffensive. La vérité, c’est qu’ils ne choisissent pas. Mais c’est vrai qu’ils ont la possibilité de récuser. Est-ce que cette règle doit évoluer ? Sans doute », conclut-elle.

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