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Sea Shepherd offre 10.000 euros pour trouver qui a tiré sur l’orque de la Seine

L’animal a été retrouvé avec une balle logée dans les chairs à la base du crâne, cependant, il n’en est pas mort.

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Au mois de mai, une orque a été vue, égarée dans le cours de la Seine. Une situation exceptionnelle qui n’a pas lieu d’être. L’orque était en très mauvaise santé. Malgré les tentatives de différentes ONG d’aide aux animaux, l’orque n’a pas pu être sauvée et son cadavre a été repêché le 30 mai dernier. Il a été récupéré pour subit une autopsie. Il a alors été observé que l’animal s’est fait tirer dessus.

Sea Shepherd a décidé de prendre les devants et propose une récompense de 10.000 euros à la personne qui aura des informations sur l’auteur de ce tir par balle contre l’animal. Une enquête a été ouverte. L’association de protection de la vie marine déclare dans Le Parisien  : « Le cadavre a été retrouvé flottant le dimanche 30 mai dans la Seine. Alors qu’on n’avait encore jamais observé d’orque dans le fleuve, qu’on n’avait pas imaginé qu’elle mourrait si vite, l’autopsie a permis de retrouver… une munition humaine dans ses chairs ».

Les hypothèses tendent vers un pêcheur qui aurait tiré dessus pour réduire la compétition, explique, la présidente de Sea Shepherd, Lamya Essemlali : « La pratique est méconnue, mais souvent orques, dauphins, phoques se font tirer dessus, à cause de la compétition pour la pêche Et comme cela survient en pleine mer, c’est en quasi-impunité ». Cette pratique a déjà été vue en 2019, rapporte l’ONG. Des phoques avaient été décapités à Concarneau, par des marins. Ces derniers ont été arrétés et jugés.

Cependant, bien que la balle soit logée près de son crâne, l’animal n’en est pas mort. L’autopsie doit continuer pour analyser le contenu de son estomac. Sophie Poncet, travaillant à l’Office français pour la biodiversité rapporte au Parisien  : « On sait seulement que la balle n’a pas causé la mort, qu’elle a été tirée de loin car elle n’a pas touché les os, puisque les tissus ne portaient plus de trace. Le reste n’est que supputation ».

Les premières analyses tendent vers une mort d’inanition. L’orque était épuisée et ne s’alimentait plus correctement. Cela peut s’expliquer par sa présence dans la Seine, qui n’est pas son lieu de vie habituel. L’animal présentait des problèmes d’orientation.

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