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Claire Chazal : « Je n’ai jamais souffert de ma condition de femme. J’ai vécu ma vie librement »

La journaliste française est revenue sur sa passion pour la culture, ainsi que sur son rapport au féminisme d’aujourd’hui.

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Claire Chazal, icône du JT de TF1, est à l’heure actuelle présentatrice de l’émission culturelle « Le grand échiquier ». Pour une passionnée de culture, « ça a été un très beau cadeau parce que vraiment j’aimais cette émission présentée par Jacques Chancel. Je trouve que c’est une des plus belles émissions du service public ». Elle avoue que si cette émission ne lui avait pas été proposée, elle aurait arrêté la télévision et que « cela n’aurait pas été grave », a-t-elle expliqué à Max.

Claire Chazal a poursuivi en expliquant son rapport au féminisme d’aujourd’hui : « J’appartiens à une génération qui a été nourrie au lait féministe, suite à cette émancipation extraordinaire qui est arrivée après la guerre. J’en ai bénéficié et j’ai été intéressée par tout ce qu’écrivaient ces femmes, comme Simone de Beauvoir ou Gisèle Halimi. Donc, nous, on avait déjà une voie tracée et on n’aurait jamais pensé que nous n’occuperions pas une place dans la société qui soit l’égale de celle des hommes ». Elle explique qu’elle comprend moins le féministe actuel, qu’elle qualifie de « victimaire » : « Je ne sais pas si les féministes d’aujourd’hui ont envisagé les féministes comme des héroïnes. Elles ont peut-être plus envisagé les féministes comme des victimes. Je conçois qu’elles aient pu souffrir de certaines choses. (...) Je me sens une femme qui peut se défendre, qui peut exister. Je n’ai pas envie qu’on me plaigne, moi. Je n’ai d’abord jamais souffert de ma condition de femme. J’ai vécu ma vie librement. Et si on me dit qu’on exclut les hommes ou qu’on les considère comme des ennemis, voire des agresseurs systématiques, moi, ça, je ne le dis pas. Je ne l’ai jamais vécu comme ça ».

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