Le coup de gueule du prince Laurent: «Je pense que la Reine n’aurait pas apprécié. C’est une honte cette affaire»
Le prince Laurent n’était pas présent aux funérailles de la Reine Elizabeth. Le roi Philippe et la reine Mathilde s’y sont, eux, bien rendus.
Selon le prince Laurent, il y a eu de la récupération politique autour des funérailles de la Reine Elizabeth II. Il estime d’ailleurs que certains invités n’y avait pas vraiment leur place et que les restrictions de déplacement étaient problématiques pour qu’il s’y rende.
Il confie à la DH à propos de son absence à la cérémonie : « Il y a tellement de gens lambdas qui sont là-bas, des soi-disant officiels qui se prennent au sérieux et des gens dont l’ambition est démesurée qui ont tout fait pour se montrer que j’ai préféré ne pas m’imposer ». Il continue en déclarant : « Combien de personnes se sont imposées à cet événement sans aucune valeur ? C’est effrayant. Je pense d’ailleurs que la Reine n’aurait pas apprécié. C’est une honte cette affaire. Je pense vraiment que la Terre ne tourne pas rond. J’ai sûrement une certaine légitimité à m’y rendre, peut-être plus que d’autres mais je suis quelqu’un de discret et je ne veux pas forcer. Mon frère y est allé et je suis ravi pour lui ». Le prince Laurent rappelle d’ailleurs ses liens et ses sentiments envers la Reine : « C’est une femme qui a joué un rôle extraordinaire, une Reine très humble, c’était une parente au cinquième degré ».
Des démarches compliquées
Il révèle d’ailleurs au journal, les démarches qu’il aurait dû réaliser pour s’y rendre : « Pour m’y rendre, je devais demander une autorisation au gouvernement. Je trouve cela surréaliste. Si je dois aller voir un cousin chef d’État, je dois demander une autorisation également. Pareil pour aller voir mon cousin germain au Luxembourg ou ma marraine qui habite à Lausanne. Je dois demander un accord pour me rendre en Suisse, c’est dingue ! »
Un problème démocratique ?
Le prince assure à la DH, y voir un problème démocratique et insiste : « Outre toute l’estime que je lui portais, c’est assez interpellant. On parle d’État démocratique et je ne peux pas aller voir ma famille sans une permission, c’est scandaleux. Je n’ai donc pas demandé de dérogation. Il y a tellement de personnes quelconques qui s’y rendent… Je n’ai rien à voir avec eux, je n’avais simplement pas ma place. Beaucoup de personnes avaient plus de légitimité que tous ces soi-disant proches ou adorateurs. D’ailleurs, je n’ai pas besoin d’un enterrement pour aller voir les gens ».
Ces règles ne viennent pas de l’organisation des funérailles de la Reine mais bien de la Belgique. En effet, depuis la loi de 2013, les membres de la famille royale belge doivent suivre des règles de bonne conduite. Parmi les consignes, ils doivent préparer leurs déplacements à l’étranger avec le ministère des Affaires étrangères, sous peine de se voir retirer leur dotation annuelle. En effet, les membres de la famille royale représentent le pays, d’autant plus à l’étranger. Leurs déplacements peuvent avoir un caractère politique.
