Éric-Emmanuel Schmitt: «L’humanité vit toujours sur le fil du rasoir»
Avec sa saga « La traversée des temps », le romancier Éric-Emmanuel Schmitt explique les travers de la société actuelle en examinant le passé.


À travers les aventures de Noam l’antihéros immortel, Éric-Emmanuel Schmitt a entrepris de raconter l’histoire de l’humanité et de ses grandes civilisations. La saga « La traversée des temps » représente résolument le grand œuvre du romancier franco-belge qui mûrit dans sa tête depuis trente ans et va courir sur huit volumes et un total de… 5.000 pages ! Le troisième tome, « Soleil sombre », vient de paraître. Nous avons rencontré l’auteur à cette occasion.
Dans votre saga, le Noam du XXIe siècle couche en fait ses Mémoires et raconte sa vie extraordinaire de chasseur-cueilleur sédentarisé chassé par le déluge et devenu immortel. Dans le tome 2, il narre la destruction de la Tour de Babel. Vous nous emmenez cette fois en Égypte ancienne. Que nous apprend cette civilisation ?